Footing, jogging ou running : quelles sont les différences entre les trois ?

La course à pied est une discipline sportive basée sur l’exploitation de l’endurance des pratiquants, et elle représente une activité relativement rapide à prendre en main en groupe ou en solo. La manifestation et l’appellation de cet effort musculaire varient généralement selon différents paramètres affectant l’exercice physique, même si le principe de départ reste inchangé. Le footing, jogging, et running traduisent notamment des versions spécifiques de l’athlétisme en possédant des caractéristiques permettant de distinguer directement la variante pratiquée par un individu.

Footing : le rythme des initiés

Terme popularisé durant les années 1990, le footing correspond à une course à pied adoptant une allure modérément faible afin de maintenir une cadence de pas régulière sur une période relativement longue (entre 20 minutes et 1 h). En effet, une vitesse moyenne inférieure à 10 km/h est la norme pour faire un footing, et celle-ci est considérée en tant que référence à maîtriser avant de pouvoir progresser dans le renforcement de l’endurance. La faible intensité de l’exercice maintient une marge de confort au niveau respiratoire, ce qui offre la possibilité de communiquer efficacement avec une autre personne sans augmenter le risque de développer un point de côté. Ce sport reste alors utilisé pour échanger sans s’essouffler tout en demeurant en mesure d’augmenter la masse musculaire des jambes. Pour une randonnée plus que sportive, le fast hiking peut être une alternative intéressante.

Les individus souhaitant s’initier au footing doivent également prendre connaissance qu’il existe plusieurs types (footing actif, rapide, lent, allure moyenne, accélération progressive) dont certains peuvent être pratiqués en tant qu’activité de récupération suivant une compétition tel un marathon par exemple. Par ailleurs, cette page délivre les informations nécessaires pour découvrir qu’est-ce que le footing, l’équipement à utiliser et les avantages que ce sport peut délivrer sur le corps.

Trottiner à l’anglaise :

Similaire au footing, le jogging est son équivalent en étant généralement pratiqué dans les pays anglophones. Issu de l’anglais « To jog » qui signifie « trotter », ce genre de gymnastique soumet aussi l’organisme à une faible pression dans l’intention de garder la capacité de parler avec une personne durant la session. Le jogging est donc recommandé pour les néophytes dans le but d’améliorer les conditions physiques, et l’opération est surtout conseillée pour les pratiquants ayant une pathologie cardiaque, ou le diabète. De même, le jogging peut être utilisé en tant qu’exercice d’échauffement par les marathoniens, ou en solutions de récupération et d’endurance par les sportifs réguliers.

La motivation footing et jogging est surtout maintenue lorsque les activités sont effectuées dans un environnement favorisant la perte de poids et de calories. De ce fait, l’exécution d’une session sur des terrains variés (forêt, parc, etc.) sans rechercher à atteindre certaines performances ou objectifs chronométriques est idéale pour s’engager fréquemment dans le jogging. En revanche, cette activité doit être pratiquée sur une durée de 20 à 48 minutes pour obtenir une valeur ajoutée conséquente sur la séance.

Le running pour les vétérans du fond :

Le running illustre le modèle de course à pied adapté aux coureurs expérimentés participant à des compétitions, ou désirant améliorer leurs résultats. Par comparaison à un footing de loisir initié un dimanche, le running est significativement plus intensif en imposant un régime privilégiant la vitesse sur un trajet précis préfini. La pratique peut donc nécessiter l’adhésion à un club avec l’assistance d’un coach afin de bénéficier des consignes adéquates. Alternativement, le running peut se faire en salle dans le but de se concentrer sur l’amélioration de l’ossature, du fonctionnement du cœur ainsi que la circulation sanguine.

Il faut noter que le running peut demander l’usage de matériel spécifique comme une montre GPS pour suivre ou mesurer le positionnement sur le parcours et le temps nécessaire pour effectuer une portion spécifique. De plus, le choix des chaussures est une opération primordiale pour éliminer les éventuels biais associés à l’équipement.